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Bienvenue dans le fil d’actualités d’ALECS
16 juillet 2025
Le cadre du SPDA officiellement publié
Le cahier des charges du service public départemental de l’autonomie (SPDA) a été publié au Journal officiel le 4 juin 2025. Ce cadre marque une étape clé pour coordonner les acteurs de l’autonomie sur chaque territoire, autour d’un objectif commun : simplifier le parcours des personnes âgées, en situation de handicap et de leurs aidants.
Dès 2025, chaque département devra dresser un état des lieux, fixer ses priorités et définir un plan d’actions local. La conférence territoriale de l’autonomie devra également être installée.
Ce SPDA ne crée pas une nouvelle structure, mais vise à améliorer l’existant grâce à quatre grandes missions :
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Un accueil sans renvoi inutile,
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L’attribution des prestations dans les délais,
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Un accompagnement coordonné,
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Des actions de prévention ciblées.
Le cahier des charges insiste aussi sur deux piliers : la participation des usagers et l’accessibilité.
👉 En savoir plus : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20250604-politique-de-sante-le-cadre-du-service-public?at_campaign=EDITION_QUOTIDIENNE&at_medium=Email&at_source=SFMC

15 juillet 2025
Création des Centres Ressources TDAH
Une grande victoire pour la reconnaissance du TDAH !
L’État acte la création d’une filière de soins dédiée au TDAH dans chaque région, avec la labellisation de Centres Ressources TDAH (CRTDAH) sous l’égide des ARS.
Ces centres joueront un rôle pivot pour coordonner, diagnostiquer et structurer l’offre de soins autour du TDAH, trouble encore trop souvent mal pris en charge en France.
Pourquoi c’est important ?
➡️ Clarification du parcours de soins
➡️ Diagnostics plus précoces
➡️ Meilleure coordination entre les professionnels
➡️ Accès renforcé aux soins partout sur le territoire
Un financement spécifique est prévu dès 2025. Une première vague de labellisations est attendue d’ici fin 2025.
Une avancée que nous demandions depuis longtemps : nous saluons cette décision qui constitue une étape structurante pour les 2 millions de personnes concernées en France.
👉 En savoir plus : https://www.tdah-france.fr/Centres-ressources-du-trouble-deficit-de-l-attention-avec-ou-sans-hyperactivite.html

7 juillet 2025
Lecture et dyslexie : une appli montre son efficacité
Une étude randomisée en double aveugle, récemment publiée dans Scientific Reports, confirme l’efficacité de l’application Poppins sur l’amélioration de la lecture chez les enfants dyslexiques.
Conçue comme un jeu musical thérapeutique, l’application a été testée sur des enfants de 7 à 11 ans ne bénéficiant d’aucun suivi orthophonique ou psychomoteur. Résultat : une amélioration significative de la vitesse et de la précision de lecture chez les enfants ayant utilisé l’appli 25 minutes par jour, 5 jours par semaine pendant 8 semaines, comparée à un groupe contrôle utilisant une version “placebo”.
Les auteurs de l’étude – parmi lesquels les Pr Michel Habib, David Cohen et Bruno Falissard – saluent cette avancée prometteuse.
La start-up Poppins souhaite désormais :
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Obtenir une prise en charge anticipée numérique par l’Assurance maladie,
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Étudier l’effet différé à 12 semaines,
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Étendre ses recherches à d’autres TND comme la dyscalculie ou le TDAH,
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Mener des études d’imagerie cérébrale pour analyser les impacts neurologiques.
Une innovation numérique qui pourrait faire évoluer les outils d’accompagnement en attendant un suivi orthophonique.
👉 En savoir plus : https://abonnes.hospimedia.fr/breves/20250620-e-sante-une-etude-valide-l-apport-d?at_campaign=EDITION_QUOTIDIENNE&at_medium=Email&at_source=SFMC

3 juillet 2025
Protection de l’enfance et pédopsy : mieux se coordonner
Nouvelle recommandation de la HAS : mieux coordonner la protection de l’enfance et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.
Malgré des besoins accrus, les enfants protégés accèdent encore trop tardivement aux soins en pédopsychiatrie, souvent dans des contextes d’urgence. La Haute Autorité de santé (HAS) publie une recommandation de bonne pratique, destinée aux professionnels de santé et de la protection de l’enfance, pour garantir un repérage précoce, un accès facilité aux soins et un suivi continu.
Ce que la HAS recommande :
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Identifier un référent « protection de l’enfance » dans chaque établissement autorisé en pédopsychiatrie ;
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Éviter les ruptures de parcours par une meilleure continuité des soins ;
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Renforcer la coopération entre équipes médico-sociales et sanitaires, dès le repérage jusqu’au suivi ;
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Associer les jeunes et leurs familles aux décisions et aux soins ;
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Mieux partager les informations entre professionnels grâce à des repères juridiques clairs.
Ce travail s’inscrit dans le cadre du programme pluriannuel sur la santé mentale et vise à bâtir un cadre collaboratif global entre les deux champs, à travers l’acculturation réciproque, des outils pratiques et une logique territoriale (PTSM, CPTS…).
👉 En savoir plus : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20250527-offre-de-soins-des-recommandations-visent-a-mieux?at_campaign=EDITION_QUOTIDIENNE&at_medium=Email&at_source=SFMC

2 juillet 2025
Loi école inclusive : inquiétudes du CNCPH
Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) alerte sur un possible recul des droits des élèves en situation de handicap dans la nouvelle version de la proposition de loi sur l’école inclusive.
Si certaines mesures comme la généralisation du livret de parcours inclusif ou la création d’un observatoire de la scolarisation vont dans le bon sens, d’autres articles inquiètent fortement le CNCPH.
Par exemple :
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L’article 1er bis permet à une équipe pluridisciplinaire de consulter l’enseignant ou l’accompagnant sans en informer les familles.
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L’article 1er ter prévoit de réorienter automatiquement les enfants temporairement empêchés vers le médico-social, au risque de renforcer des parcours ségrégués.
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L’article 3 bis introduit l’obligation d’un avis conforme médico-social pour valider les propositions de la MDPH, ce qui complexifie les démarches.
D’autres points soulèvent également un manque de concertation avec les familles.
Le CNCPH appelle les parlementaires à corriger le texte en commission mixte paritaire, et demande au Gouvernement une reprise complète et concertée du chantier de l’école inclusive.
🔗 En savoir plus : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20250630-education-la-proposition-de-loi-sur-l-ecole?at_campaign=EDITION_QUOTIDIENNE&at_medium=Email&at_source=SFMC

9 juin 2025
Handicap sévère : éviter les ruptures de soins à l’âge adulte
Le passage de l’adolescence à l’âge adulte est une période critique, encore plus pour les jeunes en situation de handicap sévère. Un nouveau rapport de l’Académie nationale de médecine alerte sur les risques majeurs de rupture dans les parcours de soins, d’éducation et de vie pour ces jeunes, et formule des recommandations concrètes.
👤 Double vulnérabilité
Les adolescents concernés présentent une double fragilité : celle liée à leurs troubles (paralysies cérébrales, TSA, troubles du développement intellectuel, polyhandicap…) et celle liée à l’adolescence elle-même, période souvent marquée par une instabilité psychique. Cette combinaison les expose à des risques accrus de détresse psychologique, de déscolarisation, voire de rupture complète du suivi médical.
🏥 Des changements imposés, mal préparés
Avec la majorité, les jeunes doivent changer d’équipes médicales, de structures médicosociales, de référents. Ces transitions sont souvent vécues comme brutales, mal anticipées, et peuvent entraîner un effondrement du parcours de soins pourtant solidement construit pendant l’enfance.
📌 Ce que recommande l’Académie :
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Considérer que l’âge ne doit pas être le seul critère de transition vers les dispositifs adultes.
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Simplifier l’accès aux établissements médicosociaux pour adultes (via des financements plus souples et coordonnés).
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Anticiper la transition dès l’adolescence, en la fondant sur les compétences et potentiels de la personne.
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Mettre en place des évaluations continues, traçables et partagées entre professionnels.
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Favoriser la communication entre acteurs (médicaux, sociaux, familiaux) et une approche individualisée.
🎯 L’enjeu : construire des parcours continus, respectueux du projet de vie de la personne, et éviter les fractures graves aux conséquences parfois irréversibles.
📄 Lire le rapport complet :
https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/static.hospimedia.fr/documents/236898/11095/Rapport_Handicap_se%CC%81ve%CC%80re_de_l’enfant_passage_a%CC%80_l’age_adulte_VF05.2025_vote%CC%81_%281%29.pdf?1747308638

6 juin 2025
Un plan santé mentale pour les élèves
Le 14 mai, à l’issue des Assises de la santé scolaire, le Gouvernement a dévoilé un plan d’action national visant à faire de la santé mentale des élèves une priorité. Ces mesures, annoncées dans un contexte sensible, visent une meilleure détection de la souffrance psychique des jeunes et une prise en charge facilitée.
🧠 Accès prioritaire aux soins
Un système de « coupe-file » vers les centres médico-psychologiques (CMP) sera mis en place, dès lors qu’une évaluation a été réalisée par les professionnels de santé de l’Éducation nationale. Ce gain de temps vise à éviter les délais d’attente, souvent trop longs, pour les élèves en détresse.
👥 Renforcement des ressources humaines
Dès septembre 2025, 100 psychologues de l’Éducation nationale seront nommés comme conseillers techniques en santé mentale, un par département. Leur rôle : accompagner les équipes éducatives dans la construction des protocoles de repérage, coordonner les actions locales et élaborer une feuille de route territoriale.
🏫 Formation et protocoles dans chaque établissement
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Un parcours de formation en ligne est mis à disposition dès juin pour les chefs d’établissement et les inspecteurs.
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Chaque collège et lycée devra disposer d’un protocole santé mentale d’ici fin 2025.
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D’ici fin 2026, deux « personnels repères » seront formés dans chaque établissement.
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Un kit de formation est prévu pour les 7 000 psychologues de l’Éducation nationale.
📘 Sensibilisation des élèves
Dès janvier 2026, un module de sensibilisation à la santé mentale sera déployé dans les lycées, puis expérimenté dans les collèges. Objectif : favoriser le repérage entre pairs et l’accès aux ressources d’aide.
🔍 Repérage précoce et suivi personnalisé
Enfin, à partir de 2026, chaque élève bénéficiera d’une analyse personnalisée de sa santé, dès le plus jeune âge, pour adapter les réponses éducatives et sanitaires à ses besoins.
👉 Ces annonces s’inscrivent dans la volonté d’agir plus tôt, plus vite et de manière plus coordonnée pour soutenir la santé mentale des jeunes dans le cadre scolaire.
Lire l’article complet (payant) : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20250515-sante-mentale-un-plan-d-actions-en-sante?at_campaign=EDITION_QUOTIDIENNE&at_medium=Email&at_source=SFMC

6 juin 2025
Mon soutien psy : les assouplissements désormais encadrés
Le dispositif Mon soutien psy évolue officiellement avec la parution de deux textes réglementaires au Journal officiel du 15 mai. Ces textes concrétisent plusieurs ajustements annoncés depuis mi-2024.
Parmi les changements majeurs figure la suppression de l’obligation d’adressage médical préalable. Les patients adultes concernés peuvent désormais accéder plus directement à un accompagnement psychologique pris en charge, dans la limite de douze séances annuelles (contre huit précédemment).
Les critères d’inclusion ont également été revus. Le dispositif reste destiné aux personnes souffrant de troubles psychiques légers à modérés, notamment en lien avec l’anxiété, la dépression, les troubles du comportement alimentaire non graves ou un mésusage de substances comme le tabac, l’alcool ou le cannabis (hors dépendance).
Autre point notable : certains patients sous traitement médicamenteux (psychotropes, antidépresseurs, benzodiazépines…) peuvent désormais être inclus plus simplement, avec un avis psychiatrique uniquement requis dans certaines situations, voire plus nécessaire du tout selon les cas.
Malgré ces avancées réglementaires, Mon soutien psy reste un sujet de débat au sein de la profession. Plusieurs organisations de psychologues continuent d’appeler au boycott du dispositif. Pourtant, un récent rapport ministériel en dresse un bilan positif, tout en suggérant des pistes pour mieux articuler la coordination entre médecins, psychiatres et psychologues.
Pour consulter les textes officiels et suivre les évolutions du dispositif : Lien vers l’article Hospimedia

5 juin 2025
Un 6ème centre d’excellence pour les TND
Dans le cadre de la stratégie nationale 2023-2027 dédiée aux troubles du neurodéveloppement (TND), un appel à candidatures a été lancé pour la création d’un sixième centre d’excellence.
Cette initiative, portée par la Délégation interministérielle à la stratégie TND, la Direction générale de l’offre de soins et la Direction générale de la recherche et de l’innovation, vise à renforcer le réseau national existant de recherche et d’innovation.
Le futur centre sélectionné devra soutenir un projet d’excellence scientifique et clinique, développer de nouvelles thématiques de recherche, diffuser les bonnes pratiques et renforcer l’intégration avec les secteurs médico-social, éducatif et de ville.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 13 juin 2025, 20 heures.

4 juin 2025
Un programme innovant de guidance pour les parents d’adolescents autistes
Comprendre les spécificités de l’adolescence chez les jeunes autistes sans déficience intellectuelle est un défi pour de nombreux parents. Deux chercheuses strasbourgeoises, Céline Clément et Jennifer Ilg, ont développé le programme Aaaspi (Accompagner mon ado autiste dans ses particularités et vers l’indépendance) pour répondre à ce besoin.
Ce programme psychoéducatif, conçu spécifiquement pour cette tranche d’âge, vise à offrir aux parents des outils adaptés, notamment sur le plan psychologique et relationnel, afin de maintenir un lien affectif solide malgré les tensions propres à l’adolescence autistique.
Les séances bimensuelles de deux heures abordent des thématiques clés : évolution des particularités autistiques, autonomie, enjeux sociaux et affectifs, transition vers l’âge adulte. Un carnet destiné aux adolescents favorise le dialogue et la réflexion, en fonction de leurs besoins.
Testé dès 2020, le programme a montré une diminution du stress parental et une amélioration de la qualité de vie familiale. Aujourd’hui, une formation est proposée aux professionnels pour assurer une diffusion large et fidèle au modèle validé.
En savoir plus : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20250507-formation-un-programme-de-guidance-pour-les-parents
