Mon soutien psy : les assouplissements désormais encadrés
Le dispositif Mon soutien psy évolue officiellement avec la parution de deux textes réglementaires au Journal officiel du 15 mai. Ces textes concrétisent plusieurs ajustements annoncés depuis mi-2024.
Parmi les changements majeurs figure la suppression de l’obligation d’adressage médical préalable. Les patients adultes concernés peuvent désormais accéder plus directement à un accompagnement psychologique pris en charge, dans la limite de douze séances annuelles (contre huit précédemment).
Les critères d’inclusion ont également été revus. Le dispositif reste destiné aux personnes souffrant de troubles psychiques légers à modérés, notamment en lien avec l’anxiété, la dépression, les troubles du comportement alimentaire non graves ou un mésusage de substances comme le tabac, l’alcool ou le cannabis (hors dépendance).
Autre point notable : certains patients sous traitement médicamenteux (psychotropes, antidépresseurs, benzodiazépines…) peuvent désormais être inclus plus simplement, avec un avis psychiatrique uniquement requis dans certaines situations, voire plus nécessaire du tout selon les cas.
Malgré ces avancées réglementaires, Mon soutien psy reste un sujet de débat au sein de la profession. Plusieurs organisations de psychologues continuent d’appeler au boycott du dispositif. Pourtant, un récent rapport ministériel en dresse un bilan positif, tout en suggérant des pistes pour mieux articuler la coordination entre médecins, psychiatres et psychologues.
Pour consulter les textes officiels et suivre les évolutions du dispositif : Lien vers l’article Hospimedia